11/06/2012

la Guyane

Elle est l'arbe de la berge
le fleuve coule entre ses lienes
le vent parsème de katouri

le visage calme de l'eau
et ses dents blanches illumminent
la nuit aux pieds des rapides

Elle écarte ses doigts mouvants
et des îlots de résistence
accueillent mon Exil

Je me noie dans la riviére
Je m'égare dans les bois
La nuit aux pieds des rapides

soutient l'unité de son corps
et la grâce naturelle des ses gestes rigoreux
j'entre seul et nu dans le fleuve
ses yeux ignorent mon (amour)
bel îlot de résistence
elle contemple la certitude
de trois siécle de pmarronnage.

                 ELIE STEPHENSON












Vivae

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